Au cours des deux dernières décennies, Laurent Coq a publié une douzaine d’albums en tant que leader ou co-leader. Pourtant, dans cette production ne figurait jusqu’à présent qu’un seul album gravé dans le format traditionnel du trio piano-basse-batterie : Spinnin’ (2004).
Avec Kinship, il renoue avec une instrumentation emblématique du jazz. Pour se faire, il a convié deux musiciens basés à New York qui n’avaient encore jamais joué ensemble ; le jeune contrebassiste Joshua Crumbly avec lequel ils ont tourné la Suite Lafayette en Europe et aux États-Unis, et le batteur régulier du quintet de Tom Harrell et du trio de Kenny Barron, Johnathan Blake.
Fort de ce soutien souple et précis, Laurent Coq présente onze nouvelles compositions qui sont autant d’hommages à des musicien(ne)s vivant(e)s. Par leurs travaux, leur implication à cette musique et la façon dont ils conduisent leurs parcours, ils constituent des modèles et des sources d’inspiration depuis de longues années pour le pianiste.
Vincent Bessières
- Laurent Coq piano
- Joshua Crumbly contrebasse
- Johnathan Blake batterie
Presse
Le disque agence des jeux de pistes magistraux et profonds, entrelaçant des mélodies quasi pop, écriture savante, improvisations viruoses, grooves, etc. Sa musique prend le pianiste au mot de son discours, et ne défend du jazz que le droit à son identité mouvante dont Laurent Coq est un des meilleurs représentants en France – l’élégant rappel de ses parentés musicales achève de s’en convaincre, si jamais la réussite du disque n’y avait suffi
Pierre Tenne, Jazz News
Laurent Coq fait partie des jazzmen qui font bouger leur sphères, dans la durée et l’excellence. Avec la sortie de Kinship sur le label participatif jazz&people, il ne déroge pas à la règle. (…) Ce qui se joue dans kinship est de l’ordre de l’enchevêtr-ement fécond bien plus que de l’accumulation. Dans cet hommage original, on entend le bouillonnement des dialogues essentiels de Laurent Coq, porté par un nouveau trio qui, on l’espère, entretiendra longtemps sa complicité.
Lorraine Soliman, Politis
Vaut le détour à tous points de vue.
Michel Contat, Télérama
Du beau, du grand piano, qui sonne, chante, et fait retentir de riches sonnorités, une pulsation vive, et un lyrisme tantôt contrôlé, tantôt débridé. Le dialogue avec la rythmique est d’une permanente vivacité, et le piano s’envole quand s’impose l’instant de l’essor ; et après un trépidant labyrinthe intitulé Radiation, le disque se conclut par un solo recueilli, spectral et énigmatique, d’une troublante beauté. Beau disque, vraiment.
Xavier Prévost, Les Dernières Nouvelles du Jazz
Ce trio haut de gamme décline l’infinie fécondité d’un jazz aventurier, comme en écho aux miroitements sensibles de l’âme humaine.
Fara C., L’Humanité
Laurent Coq affirme une nouvelle fois sa maîtrise des plans sonores
4 étoiles — Franck Bergerot, Jazz Magazine
C’est le jazz inventif que célèbre ce disque
Musiques et Culture, le son du monde